Et si vous réduisiez le coût d’intégration de vos nouveaux employés ?

7000 €, c’est le coût d’une intégration ratée[1]qui comprend la préparation du recrutement, la sélection des candidats et le processus d’intégration du candidat.
Il est aujourd’hui possible de réduire ce coût et de gagner du temps avec un recrutement basé sur les softskills. 3 facteurs vont permettre de le réduire : l’anticipation, la qualité du recrutement et la gamification.

L’anticipation

Sélectionner le bon candidat demande du temps de préparation, d’entretiens avec les candidats, de discussions, de comparaisons, etc… Plus cette phase est préparée sérieusement, plus le gain de temps et de qualité du recrutement se font ressentir.
Comment anticiper ? en focalisant les entretiens sur les softskills. Le questionnaire que nous avons créé sert de référentiel ; il permet de dégager 5 qualités souhaitées pour un poste. Plus de temps perdu à confronter les intuitions des recruteurs : le référentiel préalablement rédigé est renseigné par les recruteurs-observateurs au moment des mises en situation. Renseigné en amont, il permet aussi d’éviter deux pièges au recruteur : recruter en fonction de ses affinités ou sélectionner des candidats qui lui ressemblent (qui pose le problème de la diversité des personnes embauchées).

La qualité du recrutement

Selon Harvard Business Review, il n’y aurait que 14% de chances pour qu’un candidat qui a bien réussi un entretien soit également performant au travail.[2]

Il est donc urgent de modifier les critères de sélection des candidats. Donner des réponses justes est un critère factuel qui rend compte des savoirs des candidats. Et si le candidat qui a donné de mauvaises réponses, se révélait meilleur que les autres dans son savoir-être ? Si ce candidat possédait l’empathie nécessaire pour donner corps à la diversité d’une équipe ? Si ce candidat possédait des qualités d’autonomie et de débrouillardise pour exercer sa mission avec agilité ? Si ce candidat savait être innovant, stratège et persévérant dans une équipe qui ronronne depuis 15 ans ? La qualité du recrutement, c’est être en mesure de sélectionner des candidats qui répondent aux besoins humains d’un poste : communication, empathie, leadership pour l’un, esprit d’analyse, prudence et vérification pour l’autre. Le recruteur doit être en mesure de jauger du savoir-être de son candidat.

La gamification du recrutement

TalenTribu est le premier Action game révélateur de softskills. Recruter par le jeu comporte 2 avantages :
1. Donner une image dynamique de l’entreprise. Il est original de sortir des sentiers battus des entretiens et des tests de recrutement pour se retrouver à traverser des époks truffées d’énigmes. Une annonce d’emploi qui prévient un candidat de venir en jeans basket pour répondre à des défis physiques, de réflexion et de rapidité attire sans doute plus de candidats.
2. Révéler plus rapidement la véritable nature du candidat. Réduire le coût du recrutement, c’est découvrir les qualités et les défauts du candidat au cours de l’entretien et non après. Pas besoin d’être psychologue pour savoir que les recrutements classiques enferment le candidat dans une attitude figée qui tente de cacher des émotions de peur : celle de l’incompétence, du rejet, du trou de mémoire… Si le candidat est doué pour se mettre en scène et montrer son côté exemplaire pendant les 60 minutes d’entretien, il y a fort à parier que le vernis finira par se craqueler une fois la prise de poste effectuée. Malheureusement, ça sera trop tard.

Réduire le coût d’intégration de vos nouveaux employés, c’est miser sur un recrutement aussi efficace qu’exemplaire. Efficace pour recruter des candidats qui intègrent l’entreprise dans le but d’y rester, de se réaliser et de développer des talents profitables pour le bien-être de tous les employés. Exemplaire pour témoigner que le recrutement, c’est le commencement d’une histoire basée sur la confiance et la responsabilité entre un recruteur et son candidat. Une histoire bien humaine dont chacun a grand besoin dans une époque qui tente d’enrayer le mal de la crise sanitaire.

Co-écrit avec Karine Souday, Docteure ès lettres
[1] Workelo : https://bit.ly/3cA3tkr
[2] Harvard Business review : https://bit.ly/3nDLm3s